La génétique en partie responsable du trouble lié à l’alcoolisme
TVA Nouvelles
La génétique serait responsable à 50 % du risque de développer le trouble lié à l’usage de l’alcool, communément appelé TLUA, selon une récente étude dévoilée mardi.
Selon les données de l’enquête d’Éduc’alcool, notre bagage héréditaire expliquerait 50 % du risque de développer certains problèmes de santé en lien avec la consommation d’alcool, comme le cancer ou une maladie du foie.
«En plus de la fréquence de consommation et de la quantité d'alcool que l'on a l'habitude de boire, on sait maintenant que le code génétique a aussi son rôle à jouer dans la susceptibilité de ses effets sur le corps», a indiqué Marie-Pierre Dubé, directrice du Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier de l'Université de Montréal.
L’étude précise toutefois que les comportements acquis issus de l’environnement familial et social peuvent être à l’origine du TLUA dans les mêmes proportions (50 %), cela en fonction de la quantité consommée, selon Éduc’alcool.
L’organisme recommande vigilance et modération surtout qu’il est trop tôt pour prédire les consommateurs qui sont à haut ou à faible risque de développer un TLUA ou ceux susceptibles de subir les méfaits de l’alcool sur leur santé à cause de leur bagage génétique.
«Il est ainsi toujours bon de s'interroger sur les habitudes familiales quant à la consommation d'alcool, de se questionner sur l'état de santé de chacun et de demeurer à l'affût de ses propres habitudes de consommation afin d'en éviter les méfaits», a mentionné Geneviève Desautels, directrice générale d'Éduc'alcool.