La FTQ se dote d’un plan d’action contre harcèlement psychologique et sexuel
TVA Nouvelles
La FTQ-Construction s’est réunie en réunion extraordinaire pour réviser ses politiques en matière de harcèlement psychologique et sexuel.
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Une formation obligatoire est désormais offerte à tout membre de l’organisme en position de pouvoir ou de représentation. «La FTQ-Construction veut être une pionnière et sans compromis en matière de harcèlement et sera parmi les plus strictes de tout autre syndicat au Québec.» a souligné par voie de communiqué Arnold Guérin, président par intérim de la FTQ-Construction.
Il sera désormais également obligatoire de déclarer ses antécédents judiciaires et problèmes de conduite personnelle. Les critères d’éligibilité seront plus stricts pour les représentants, les dirigeants et toute personne qui occupera un poste décisionnel.
«Certains milieux sont beaucoup plus favorables au harcèlement, et des milieux comme celui de la construction ça en fait partie parce que ce sont des milieux à prédominance masculine», a expliqué en entrevue à TVA Nouvelles Sophie Gagnon, Directrice générale du cabinet de conseil et d’avocat Juripop.
«Ce n'est pas l'héritage que nous voulons laisser à l'industrie de la construction. Nous voulons que les gens se rappellent la FTQ-Construction pour ses victoires au nom des travailleurs et travailleuses, pour nos luttes afin d'obtenir des bonnes conditions de travail pour tous ceux et celles qui se lèvent le matin afin de bâtir le Québec», a ajouté Éric Boisjoly, directeur général de la FTQ-Construction.
Rénald Grondin, l’ancien président de la FTQ-Construction avait démissionné de son poste jeudi à la suite d’accusations d’agression sexuelle envers sa secrétaire.