La France va exiger que les aînés obtiennent une dose de rappel
Radio-Canada
La France va lier le maintien du passeport sanitaire, le document nécessaire pour mener une vie normale au quotidien, à l'injection d'une dose supplémentaire de vaccin contre la COVID-19 pour les plus de 65 ans, a annoncé mardi le président Emmanuel Macron.
Pour les plus de 65 ans, à partir du 15 décembre, il vous faudra justifier d'un rappel pour prolonger la validité de votre passeport sanitaire, a-t-il déclaré à la télévision, tandis que les contaminations sont reparties à la hausse en France.
Il a également annoncé que la possibilité de se faire injecter cette dose de rappel sera élargie aux personnes de plus de 50 ans à partir du mois prochain, et a exhorté les Français qui ne sont pas encore vaccinés à le faire face au regain de l'épidémie.
Le passeport sanitaire (Pass) est un document justifiant soit de son statut vaccinal, soit d'un test négatif récent. Il est exigé pour de nombreux actes de la vie courante, comme aller au restaurant, au café, au cinéma, ou pour profiter de certains transports. De nombreux Français se sont désormais habitués à présenter leur téléphone mobile (dans lequel peut être placé le document) au quotidien.
La dose de rappel vise à compenser la perte d'efficacité constatée pour tous les vaccins contre la COVID au cours du temps.
Israël est le premier pays à avoir généralisé fin août la troisième dose à toute la population admissible, soit à partir de 12 ans.
De nombreux pays européens en préconisent une troisième pour les personnes âgées et les personnes vulnérables.
Au Royaume-Uni, le gouvernement encourage les plus de 50 ans à recevoir une dose de rappel.
En Allemagne, face à l'intense reprise de la pandémie dans le pays, le gouvernement et les régions ont aussi plaidé vendredi pour une généralisation de la troisième dose.