![La fin du Publisac fait des mécontents](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/20231103_1348277cef8998-c783-4a9d-b14d-3462026ef763_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=75&w=4000&h=1649&width=1200)
La fin du Publisac fait des mécontents
Le Journal de Montréal
La fin du Publisac risque de bouleverser les habitudes des consommateurs québécois et frappera plus durement les personnes âgées.
• À lire aussi: C’est la fin pour Publisac après 46 ans d’histoire
• À lire aussi: Comment faire pour couper dans les dépenses? Des personnes partagent leurs trucs pour économiser
Créé en 1978 sous le nom Les messageries Publi-Maison, le Publisac permet à lui seul de sauver 1000$ par année, selon son propriétaire Transcontinental. Il y aurait quelque 75$ de rabais dans un seul sac.
Avec les prix qui explosent à l’épicerie, c’est encore 72% des Québécois qui utilisent les circulaires pour réduire leurs dépenses alimentaires, selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) du Québec. Le Publisac se déploie sur trois millions d’adresses au Québec, selon Transcontinental.
Mais si des solutions en ligne et des applications existent pour remplacer les circulaires en papier, pour une grande partie de la population, le changement ne se fera pas sans heurts.
«J’habite en résidence pour personnes âgées (RPA) et les premières personnes pénalisées seront les personnes âgées. Beaucoup d’entre elles n’ont ni ordinateur, ni tablettes, ni téléphones intelligents. Et si elles possèdent un de ces trois, souvent elles ne savent pas comment bien s’en servir», dit Francine Poirier, 75 ans, qui habite à Mont Saint-Hilaire.
«J'ai parlé avec les gens ici et tout le monde est catastrophés. Ils se demandent quoi faire. C'est un milieu modeste ici et les gens veulent économiser. Le nouveau feuillet qui va remplacer le Publisac contiendre seulement les principaux spéciaux, c'est très peu comparé au Publisac actuel», ajoute-t-elle.