La fin des consignes sanitaires pour les voyageurs est bien accueillie en Outaouais
Radio-Canada
Depuis samedi matin, les consignes sanitaires applicables aux voyageurs pour endiguer la COVID-19 ne sont plus en vigueur au Canada. Il n'est donc plus nécessaire de détenir une preuve de vaccination ni de porter un masque pour monter dans un avion. Toutefois, si le masque n'est plus obligatoire, il demeure recommandé.
Cette mesure est bien accueillie au sein du groupe Inspirations Voyage, une agence en Outaouais.
On est content, c’est sûr. Pour nous, c’était un travail qu’on avait à l’agence pour bien servir nos clients, de montrer comment ArriveCan fonctionnait sur les téléphones. Des fois, ça nous prenait beaucoup de temps, puisque certains n’étaient pas habitués avec la technologie [...] Pour nous, ce sont des procédures de moins, a commenté Marie-Pier Guillemette, propriétaire de l’agence.
Les voyageurs arrivant au pays n'ont plus à soumettre de formulaire par l'intermédiaire de l'application controversée ArriveCan. Il est cependant encore possible de s'en servir pour soumettre sa déclaration aux services frontaliers dans certains aéroports.
En ce qui concerne les visiteurs qui entrent au pays, ils ne sont plus soumis à des tests de dépistage aléatoires. De même, les personnes non vaccinées n'ont plus à s'isoler à leur arrivée. Toute personne arrivée au Canada depuis deux semaines, et qui devait donc s'isoler, est maintenant libérée de cette contrainte.
Certains voyageurs rencontrés à l’aéroport d’Ottawa par Radio-Canada, samedi, se sont toutefois dits craintifs, soulignant que les virus circulaient davantage en automne.
On dit aux clients : chacun fait sa sécurité et le masque, on peut le porter, ça ne dérange pas dans l’avion. Je pense que plusieurs vont continuer à le porter comme ils le font ici, à l’épicerie ou à d'autres endroits, explique Mme Guillemette.
La fin des ces mesures marque une reprise dans l’industrie du voyage, constate la propriétaire du groupe Inspirations Voyage.
Avec [la fin de ] ces mesures-là, parce qu'on s’en attendait, on en entendait parler, les gens espéraient aussi, on voit vraiment une recrudescence, parce que les gens se sentent quand même en sécurité. Ils voient que ce n’est pas juste notre pays. [...] On revient à une certaine normalité, dit-elle.