La fin annoncée du masque obligatoire dans les écoles albertaines est critiquée
Radio-Canada
Les critiques pleuvent devant l’élimination du port du masque obligatoire dans les écoles albertaines pour les élèves de la maternelle à douzième année à compter du 14 février. La décision est prématurée et est motivée par des considérations politiques, selon des opposants.
Des parents, des enseignants et le Conseil scolaire public d’Edmonton demandent à ce que le gouvernement publie les données qui justifient la décision.
Selon Eddy Kent, qui a un fils de 13 ans et une fille de 10 ans, le premier ministre a pris cette décision à des fins politiques.
Les enfants, je pense, ont été sacrifiés parce que le premier ministre pense que ces enfants ne seront pas aussi touchés, dit-il.
Selon Eddy Kent, il est illogique de lever l'obligation de porter le masque pour un groupe démographique dont le taux de vaccination est faible. Il ne sait pas comment justifier ce changement auprès de ses enfants qui s'inquiètent, dit-il, de savoir si leurs amis porteront des masques et si ces choix entraîneront des tensions sociales.
Selon Nicola Doherty, mère de trois enfants de 12,14 et 16 ans, le gouvernement envoie des messages contradictoires en annonçant que les masques ne sont plus nécessaires quelques jours après en avoir envoyé 16,5 millions à tous les élèves de la province.
Mme Doherty craint que ses enfants s’absentent davantage de l'école.
La ministre de l'Éducation de l'Alberta, Adriana LaGrange, confirme que lorsque le règlement sur le port du masque obligatoire à l'école prendra fin lundi prochain, les conseils scolaires n'auront plus le pouvoir d'adopter leurs propres règles en la matière de port de masque, contrairement à l’année dernière.
Selon la présidente du Conseil scolaire public d'Edmonton, Trisha Estabrooks, les conseillers scolaires ont été pris de court par la nouvelle.