La fermeture du Pink Flamingos, lourde perte pour la communauté drag
Radio-Canada
Le seul bar lesbienne, gai, bisexuel, transgenreLGBT du sud-est du Nouveau-Brunswick, le Pink Flamingos Cabaret / Lounge a fermé ses portes pour de bon en raison de la pandémie.
On perd un espace de travail, un espace de performance, un safe space important, le seul à Moncton, dit Tommy Des Rosiers, qui a travaillé au Pink Flamingos en tant que drag queen.
C’est avec grande tristesse que le propriétaire Joel David Fowler a annoncé la fermeture permanente de son établissement, mercredi dernier.
Nous avons tenu le coup le plus longtemps que possible, a-t-il indiqué dans un message à Radio-Canada.
Il a expliqué que les ouvertures et les fermetures à répétition entraînées par la pandémie et le manque d’aide financière l’ont poussé à prendre cette décision.
M. Fowler occupait un deuxième emploi pour tenter de pallier les pertes, mais ce n’était tout simplement pas suffisant pour tenir le coup.
Il n’a pas été possible d’atteindre les chiffres dont nous avions besoin pour rester ouverts, déplore-t-il.
Joel David Fowler déclare qu'aucune aide significative des différents ordres de gouvernement n’était disponible pour sauver son entreprise.
Le Pink Flamingos était un lieu de rassemblement incontournable pour la communauté lesbienne, gai, bisexuel, transgenre, queer, bispirituel (two-spirited)LGBTQ2 et ses alliés depuis son ouverture en 2018.