La ferme Bison du Nord célèbre ses 50 ans
Radio-Canada
Depuis 1972, trois générations d’éleveurs se succèdent pour faire passer le troupeau de bison de 7 à 400 individus. Cinquante plus tard, la famille Bélanger d'Earlton est devenue une histoire à succès inégalé dans le Témiscamingue ontarien.
Après un passage à Sudbury, comme directeur de la troupe de théâtre universitaire, Pierre Bélanger décide de rentrer au bercail en achetant une ferme abandonnée de 320 acres.
Ce lieu deviendra un point de rassemblement pour un noyau d’artistes de la Coopérative d’artistes du Nouvel-Ontario (CANO). Au milieu de tout ça s’entremêlent des poules, un jardin, des chanteurs : André Paiement et Robert Paquette, et des bisons.
Si CANO a depuis longtemps quitté la ferme, Pierre Bélanger y est toujours bien ancré et se souvient encore du jour où il a acheté son premier bison.
« Trouver des bisons, c’était rare, il y avait très, très peu de bisons qui était de propriété privée qu’on pouvait transiger ou acheter. »
Avant le début des années 1970, un particulier ne pouvait pas être propriétaire d’un bison et en faire l’élevage commercial pour l’abattage.
Quand la réglementation a été assouplie, Pierre tente de réaliser le rêve de son père qui était d’élever du bison, mais qui n’était pas parvenu à le faire.
Le duo père-fils se lance le défi de trouver un bison. Après beaucoup d'efforts, Pierre réussit à trouver une femelle dans un parc zoologique non loin.
Son entourage se moquait un peu de lui, le troupeau n’ira pas loin avec une femelle et pas de mâle.