La députée Christine Labrie maintient ses critiques envers Harold LeBel et Denis Tardif
Radio-Canada
Le bureau de Christine Labrie indique que la députée de Sherbrooke maintient les critiques qu'elle a formulées envers les députés de Rimouski et de Rivière-du-Loup lors de son passage au Bas-Saint-Laurent en fin de semaine dernière.
En entrevue à Radio-Canada, Christine Labrie, a dit se faire la porte-parole de citoyens du Bas-Saint-Laurent pour qui les députés Harold LeBel et Denis Tardif sont peu sensibles au problème de la pénurie de places en garderie, qu'ils ne sont pas proactifs dans ce dossier, bref qu'ils ne font rien à ce sujet.
Au départ, le bureau du député de Rivière-du-Loup n'avait pas l'intention de réagir à cette déclaration.
Puis, avec un certain dépit dans la voix, l'attachée de presse, Nicolas Lessard-Dupont, a finalement parlé d'une déclaration agressive contre son député. Denis Tardif est en congé de maladie depuis deux mois et demi et n'est donc pas en mesure de répliquer à une attaque du genre.
L'attaché de presse ignorait si Denis Tardif avait même pris connaissance de cette déclaration de la députée de Sherbrooke. Dans cet esprit, il s'est bien gardé de s'engager dans une surenchère de dénonciations.
« On n'embarque pas là-dedans. C'est son choix de faire ce type de campagne. Nous, on se concentre sur les dossiers à faire avancer. »
Au bureau de Christine Labrie, la porte-parole Claudine Pelletier-Paquin a indiqué que la députée de Sherbrooke n'a appris que cette semaine les problèmes de santé de Denis Tardif.
Elle a ajouté que l'intention de la députée Labrie en fin de semaine n'était pas d'évaluer les actions récentes du député de Rivière-du-Loup, mais bien le bilan des dernières années.
Interrogé à savoir si les propos de la députée avaient dépassé sa pensée, la réponse a été pas de commentaire.