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La CSQ dénonce la gouvernance par décrets
TVA Nouvelles
La Centrale des syndicats du Québec a appelé jeudi à un véritable plan de sortie de crise dans le sillage de la levée de l’état d’urgence sanitaire, déplorant le maintien du mode de gouvernance par décrets.
«Le gouvernement a peut-être trouvé, dans cette gestion par décrets, un mode de gouvernance facile qui lui permet de court-circuiter et de suspendre les droits du personnel de nos réseaux de la santé, de l'éducation et de la petite enfance», a indiqué le président de la CSQ, Éric Gingras.
Alors que les consultations sur le projet de loi 28 se terminent jeudi en commission parlementaire, la centrale syndicale dénonce son exclusion sous prétexte qu’elle représente les secteurs de l’éducation et de la petite enfance et non celui de la santé.
Dans son mémoire déposé dans le cadre de la commission parlementaire, la CSQ évoque un détour législatif «inutile et injustifié», estimant que le projet de loi doit explicitement mentionner les mesures qui doivent être prolongées.
«Pour lever l'état d'urgence sanitaire, le gouvernement aurait tout simplement pu ne pas renouveler, à la pièce, les quelque 350 décrets et arrêtés ministériels», a mentionné le leader syndical.
«Les travailleuses et les travailleurs des réseaux de la santé, de l'éducation et de la petite enfance veulent contribuer aux solutions, et, plus que jamais, leur expertise est essentielle», a ajouté le président de la CSQ, appelant à un évitable dialogue social.