La COVID-19 plombe les finances de la Division scolaire franco-manitobaine
Radio-Canada
La COVID-19 a eu un impact important sur les finances de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), dont le budget 2021 se termine avec un déficit de 4,4 millions de dollars.
Les commissaires de la Commission scolaire franco-manitobaine (CSFM) ont adopté mercredi soir le rapport pour l’exercice financier se terminant le 30 juin 2021, lors de la rencontre mensuelle du mois d’octobre.
Il y avait de grandes dépenses additionnelles, surtout au niveau salarial par rapport aux enseignants. Afin de réduire le va-et-vient dans nos écoles, on avait des auxiliaires additionnels pour appuyer dans nos salles de classe. À cela s'ajoutent des concierges et l'achat de produits désinfectants et on a aussi eu des coûts additionnels pour assurer la distanciation, entre autres dans les transports, explique le secrétaire-trésorier Rob Dupré-Ollinik, en entrevue à Radio-Canada.
M. Dupré-Ollinik indique qu’au total, la pandémie a provoqué des dépenses additionnelles de 8,3 millions de dollars que la DSFM a dû absorber. Elle a toutefois pu éponger certaines de ces dépenses grâce à des contributions gouvernementales, l'annulation de certaines activités, ainsi qu’en allant puiser dans les épargnes réalisées dans l’exercice financier 2019-2020.
Pour l’exercice financier 2020-2021, la DSFM a eu des revenus de 100,1 millions de dollars et des dépenses de 103,6 millions de dollars.
Ainsi, le surplus de 7,8 millions de dollars accumulé avant d’entamer l’année scolaire 2020-2021 a fondu à 3,3 millions de dollars à la fin de l’année. M. Dupré-Ollinik a même informé les commissaires qu’à la fin de l’année scolaire 2021-2022, ce surplus serait encore plus mince, alors que la projection estimait qu’il serait de 1,3 million de dollars, sans autres dépenses imprévues liées à la COVID-19.
On a approuvé un budget déficitaire de 1,9 million de dollars. On va ronger facilement à l’intérieur de ce surplus-là. Ça, c’est avant les dépenses additionnelles pour la COVID-19 et pour les augmentations du coût de la vie. Il va y avoir beaucoup de pression, indique M. Dupré-Ollinik.