La COVID-19 complique l’organisation dans les milieux de travail estrien
Radio-Canada
La coopérative de travailleurs d'ambulance de l'Estrie compte 12 ambulanciers déclarés positifs à la COVID-19. Ils ont contracté le virus lors d'une soirée au resto-bar le Shaker samedi soir dernier.
Ces derniers sont actuellement en quarantaine. Devant la situation, la directrice générale d’Ambulance Estrie, Marie-Claude Boulanger, se veut rassurante. Pour ce qui est de la population, elle n’y verra pas vraiment de différence, on va continuer à desservir. Il n’y a pas d’impacts majeurs, a-t-elle laissé savoir. Des collègues qui devaient être en congé pour le temps des Fêtes ont accepté de venir en relève pour permettre le maintien du service.
« Il pourrait peut-être y avoir certains délais un peu plus longs pour les appels qui sont considérés non urgents, donc c'est à peu près le seul impact qu'il peut y avoir. Les impacts sont plus pour nous à l'interne de réorganisation. »
Bien qu’ils étaient effrayés à l’idée de fermer, les commerçants n’ont pas été contraints de le faire par les nouvelles mesures sanitaires. Jugeant la situation incertaine, plusieurs ont tout de même décidé de fermer boutique. On le voyait venir, mais exponentielle comme ça? C’est fou! , a déclaré le copropriétaire du restaurant Le Tapageur, Gilles Gagné. Son équipe et lui ont fait don de la nourriture encore viable au Partage Saint-François.
Le restaurant O’Chevreuil devait ouvrir à nouveau du 29 au 31 décembre. Finalement avec la flambée des cas, nous nous sommes assis avec nos employés. Nous avons parlé avec eux pour voir ce qu’ils avaient envie de faire. C’est quand même eux qui sont exposés à cette flambée de cas, quoique les restaurants sont sécuritaires, a confié le copropriétaire du restaurant O’Chevreuil, Maxime Saumier-Demers. D’un commun accord, son équipe et lui prendront des vacances de deux semaines.
Même son de cloche dans un salon de beauté sherbrookois. L’équipe de KDM & cie s’accorde deux jours de congés de plus afin de permettre aux employés de s’isoler après le temps des fêtes et afin de recevoir les tests rapides commandés avant le retour au boulot.
« Est-ce que j’ai peur en tant qu’entrepreneur? Totalement. Est-ce que j’ai peur que ça (la situation pandémique) nous coûte notre entreprise ? Oui, on n’est pas rendu là, mais on ne sait pas. C’est au jour le jour. »
Selon les informations de Titouan Bussiere