La COVID-19 a circulé différemment selon les quartiers de Winnipeg en mars
Radio-Canada
L’analyse des eaux usées de Winnipeg révèle un tableau mitigé de la façon dont le virus à l’origine de la COVID-19 a circulé dans la capitale manitobaine au début du mois de mars.
L’Agence de santé publique du Canada analyse des échantillons prélevés près des trois usines de traitement des eaux de Winnipeg. Elle détermine ainsi la quantité de virus à l’origine de la maladie, et surveille aussi les variants qui dominent.
Or, selon des analyses publiées lundi, la charge virale dans les échantillons récoltés près de l’usine de traitement du North End, qui est la plus grande de Winnipeg, a diminué au cours des deux premières semaines et demie de mars.
À l’opposé, la charge virale augmentait près de l’usine se trouvant dans le sud de la ville, près de Saint-Vital.
Dans l’ouest de la ville, la présence du virus dans les eaux usées était stable, selon les analyses des échantillons prélevés près de l’usine du West End, qui est aussi la plus petite de la capitale manitobaine.
Quoi qu’il en soit, les analyses ont révélé que le variant Omicron était la souche dominante. Le variant Delta, lui, était présent en plus petite quantité.
C’est la première fois que ces informations sont rendues disponibles pour le mois de mars. L’Agence de santé publique n’avait, en effet, pas mis à jour ses tableaux pour Winnipeg après le 22 février.
Santé Manitoba, pour sa part, a reçu des mises à jour depuis le 22 février, mais n’a jamais voulu publier les informations, affirmant que les données appartiennent au gouvernement fédéral.
La surveillance des eaux usées n'est qu'un indicateur de la transmission de la COVID-19. Les responsables de la santé publique s'appuient également sur les données d'hospitalisation et de décès, qui sont désormais publiées chaque semaine, et sur les rapports d'absentéisme au travail, qui ne sont pas rendus publics.