
La contraception masculine, ça se passe comment ?
Métro
À l’occasion de la journée mondiale de la vasectomie qui a lieu le samedi 13 novembre, Métro s’est penché sur le sujet afin de démystifier les méthodes de contraception masculine et de faire un état des lieux des options disponibles pour ces messieurs.
Alors que les femmes sont majoritairement impliquées dans le processus de contraception au sein du couple hétérosexuel, la vasectomie représente une option différente du condom, qui implique plus la gent masculine. Non négligeable, cette méthode de contraception est peu invasive et presque indolore.
La vasectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à ligaturer les canaux qui véhiculent les spermatozoïdes des testicules jusqu’à l’urètre, où est éjecté le sperme. Bien que l’intervention en elle-même semble importante, elle ne l’est pas, en réalité.
Deux techniques existent: une technique dite «classique», qui demande deux incisions, et la technique dite «sans bistouri». Cette dernière nécessite une seule incision de 0,5 millimètre à l’aide d’un ciseau pointu. Cette dernière ne dure qu’une dizaine de minutes sous anesthésie locale.
La vasectomie «sans bistouri» peut se faire dans le bureau d’un médecin et ne nécessite pas de point de suture.
Le Dr Dominique Pilon, médecin de famille du Groupe de médecine de famille universitaire (GMF-U) Cartierville explique que la seule contre-indication à la vasectomie est «le doute de l’homme».
Selon lui, il est important de s’assurer que l’homme qui souhaite effectuer une vasectomie est sûr de sa décision. La vasectomie est une méthode de «stérilisation permanente». Même si une opération inverse est possible, cette dernière n’est efficace qu’à 50%, selon le Dr Pilon.