La communauté du Restigouche se rallie derrière les employés licenciés par Hexo
Radio-Canada
Les réactions sont vives dans le Restigouche, au Nouveau-Brunswick, à la suite de l’annonce de la suppression de 142 emplois par le producteur de cannabis Hexo à Atholville. Les maires des municipalités de la région se soucient de l’avenir de ces employés licenciés, de même que plusieurs entreprises locales qui leur tendent la main.
Les maires d’Atholville, de Campbellton et de Tide Head ont rencontré la direction de l’usine d’Hexo, jeudi, pour en savoir plus sur l’avenir des employés actuels et des mesures mises en place pour aider les employés mis à pied.
Ça été une très bonne rencontre, avec beaucoup de transparence, je pense que c’est pas évident pour eux autres aussi. Cent-quarante-deux employés qui partent, ils veulent donner le plus d'encadrement possible, dit le maire d'Atholville Jean-Guy Levesque.
Celui-ci souligne la collaboration entre l’usine et les trois municipalités pour différentes initiatives possibles, telles qu’un salon-carrière ou un partenariat avec Travail NB, pour aider les nombreux travailleurs qui ont perdu leur emploi du jour au lendemain.
« On veut travailler avec Hexo pour s’assurer que ces familles-là, ces hommes et femmes sont bien, qu’il y a quelque chose pour eux à la fin de la journée. »
Hexo a confirmé mercredi la mise à pied de 142 employés dans le but de réduire les dépenses opérationnelles, face à une surproduction du produit qui ne trouve pas preneur.
L’usine emploie maintenant 108 personnes, elle comptait environ 400 travailleurs en 2018.
Dany Roy, copropriétaire de VC Rénovations DKI, trouve déplorable que 142 personnes aient perdu leur emploi dans une une petite région, tissée serré comme le Restigouche.
Quelques heures après l’annonce des mises à pieds, il a publié un message sur Facebook, invitant les gens à considérer un emploi dans son entreprise, car il a toujours besoin d’employés.