La communauté de Rosemont se prépare à accueillir les réfugiés ukrainiens
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Dans le quartier ukrainien de Rosemont, les bénévoles affluent dans les églises catholique et orthodoxe. Ils préparent le nécessaire pour accueillir du mieux possible les réfugiés de la guerre en Ukraine.
«Ma mère, 84 ans, est encore à Kyiv. Comme mes beaux-parents, âgés de 83 ans. Je ne sais pas quand est-ce qu’ils pourront arriver», confie Ruslana Molostsova.
Cette Ukrainienne installée à Montréal depuis 20 ans reçoit tous les jours des appels de sa famille. «Plusieurs veulent venir au Canada, mais je leur dis qu’il faut encore attendre.»
En ce 8 mars, Ruslana fait partie des dizaines de bénévoles qui s’affairent au sous-sol de l’Ukrainian Catholic Parish of the Assumption of the Blessed Virgin Mary. Ils sont là notamment pour trier les tonnes de dons de vêtements, de nourriture, de médicaments, de jouets et d’autres innombrables nécessités qui seront distribuées aux premiers réfugiés. D’autres cuisinent des plats qui seront vendus, et dont les bénéfices seront versés aux Ukrainiens arrivant à Montréal.
«Nous avons une grande communauté soudée à Montréal, note le prêtre de la paroisse, Ihor Oshchipko. Nous nous sommes organisés et avons séparé les tâches.»
Alors que la paroisse catholique ukrainienne Saint-Michel de la rue D’Iberville s’occupe de préparer les dons à destination de l’Ukraine, celle du quartier de Rosemont prépare l’arrivée des réfugiés.
Selon Ihor Oshchipko, la plupart d’entre eux seront des femmes et des enfants – la majeure partie des hommes restent en Ukraine pour combattre.