La Colombie-Britannique limite la vente d’Ozempic à l’étranger
Radio-Canada
C’était annoncé, c’est maintenant fait. Le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, modifie la réglementation et restreint la distribution du médicament Ozempic à l’étranger.
D’après les nouvelles règles, seuls les citoyens canadiens et résidents permanents pourront se procurer ce médicament par une commande en ligne auprès d’une pharmacie. Les autres pourront se le procurer, mais seulement en se présentant en personne dans une pharmacie.
La province souhaite ainsi limiter les ventes d’Ozempic en ligne et par voie postale des personnes qui ne résident pas au Canada.
Ce changement de réglementation survient après l’ouverture d’une enquête par le ministère de la Santé sur la prescription d’Ozempic aux ressortissants américains.
Ce médicament injectable, conçu pour les personnes atteintes de diabète de type 2, est populaire pour ses vertus amaigrissantes. Il fait également beaucoup parler de lui sur les réseaux sociaux, après que des influenceurs et des célébrités américaines en ont fait la promotion.
Le médicament est également moins cher au Canada qu’aux États-Unis et depuis janvier, Ozempic est aussi couvert par Pharmacare, le régime d’assurance médicaments de la Colombie-Britannique.
« Les gestes que nous posons aujourd’hui ont pour but de s’assurer que les résidents de la province et du reste du pays atteints du diabète de type 2 pourront continuer d’accéder à ce médicament dans le cadre de leur traitement. »
S’il n’y a pas de pénurie dans la province pour l’instant, l'Agence américaine des médicaments (FDA) affiche une pénurie du médicament pour les patients atteints de diabète de type 2 aux États-Unis.
Face à l’ampleur du phénomène qui entoure l’Ozempic, le ministre Adrian Dix interpelle Ottawa sur ce qu’il considère être un problème national pour lequel une action est nécessaire.