La Classique de canots obtient finalement une subvention du ministère du Tourisme
Radio-Canada
Le ministère du Tourisme du Québec a confirmé jeudi après-midi qu’il accorde une subvention de 24 000 $ à la Classique internationale de canots de la Mauricie, une nouvelle accueillie avec grand soulagement par l’organisation. Après avoir essuyé un refus de la part de Québec, la Classique prévoyait devoir se résigner à réduire ses activités.
À 14 h 03 cet après-midi, contre toute attente, on recevait une missive par courriel du ministère, directement une lettre signée de la ministre [Caroline Proulx] qui confirmait l’octroi d’un montant, alors c’est une excellente nouvelle, évidemment, affirme le président de la Classique, Yvon Laplante.
Jeudi matin, M. Laplante avait publiquement dénoncé le fait que le ministère du Tourisme avait refusé de réviser sa décision avant la fin de l’été, ce qui était trop tard pour l’organisation qui aurait alors été forcée de se priver de certaines compétitions et d’activités culturelles.
Le président de la Classique croit que sa sortie publique a peut-être amené Québec à réévaluer le dossier plus rapidement que prévu. En entrevue à l’émission Toujours le matin jeudi, le directeur général de Tourisme Mauricie, Stéphane Boileau, avait d’ailleurs promis de faire des appels pour dénoncer la situation.
Des détails de la programmation, en tenant compte de l’octroi de la subvention de Québec, seront annoncés dans les prochains jours.
« On pestait de ne pas pouvoir informer les canotiers : "voici les compétitions qu’on va offrir, voici les classes qui sont ouvertes". [...] On était à se poser la question : "est-ce qu’on sera capable de financer la sécurité sur l’eau pour assurer la tenue de l’ensemble de nos compétitions". »
Le budget total de la Classique se situe en moyenne entre 400 000 $ et 450 000 $. La Classique demandait 35 000 $ en subvention au ministère du Tourisme, à l’origine, mais il n’est pas inhabituel que le ministère accorde moins que le montant réclamé. Yvon Laplante n’est donc pas surpris de recevoir moins que demandé.
À savoir pourquoi la subvention avait été refusée en premier lieu, le président de la Classique affirme qu’il est courant que la demande initiale soit rejetée et qu’elle soit par la suite acceptée, à mesure que les institutions publiques, comme les villes, et les entreprises privées confirment les montants accordés.
On n’était pas surpris [que la demande soit refusée] et on n’était pas surpris non plus et le ministère non plus, qu’on leur demande de pouvoir réajuster le tir, jusque là, on est dans les règles de l’art, on est dans la normalité des choses, la problématique était de se faire dire qu’on ne pouvait pas avoir une réponse avant l’événement, c’était ça la vraie problématique, explique-t-il.