La Chine accorde des autorisations à des jeux vidéo, au grand plaisir de l’industrie
Radio-Canada
Pour la seconde fois cette année, la Chine a autorisé de nouvelles licences de jeux vidéo après un gel de plusieurs mois sur le plus grand marché mondial, une décision perçue comme un signal positif pour les géants de la technologie.
Le secteur est depuis des mois sous pression de Pékin, qui a multiplié les coups contre les puissantes entreprises de l'Internet, mises à l'amende pour des questions de concurrence et de données personnelles.
Les jeux vidéo, qui représentent en Chine une importante manne financière, mais sont décriés pour leur côté addictif chez les jeunes, n'ont pas été épargnés par cette reprise en main.
Pékin avait gelé durant neuf mois toute nouvelle licence, ce qui avait pesé sur la rentabilité du poids lourd chinois Tencent.
Mardi, 60 nouveaux jeux vidéo ont été autorisés en Chine après un premier lot en avril, a indiqué l'administration de la presse et des publications.
Tencent et son concurrent NetEase n'ont cependant obtenu aucune licence, à l'inverse de studios locaux tels que Perfect World ou miHoYo, éditeur du populaire jeu Genshin Impact.
Le feu vert de Pékin a fait bondir mercredi les valeurs technologiques, avec l'espoir d'un rabibochage avec ce secteur sous pression depuis des mois.
L'action Tencent a gagné plus de 6 % à la Bourse de Hong Kong, tandis que NetEase y a pris plus de 5 %.
Le champion du commerce en ligne Alibaba, qui avait été le premier à subir la vindicte des autorités, a lui terminé en hausse de plus de 10 %.