
La Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées renouvelée pour cinq ans
Radio-Canada
Le gouvernement du Québec injecte 2,5 M$ sur cinq ans pour améliorer la recherche sur les espèces de poissons de la pêche sportive.
La Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées (CREAE) de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) voit ainsi son budget annuel quadrupler.
Via une entente de partenariat, la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitéesCREAE, fondée en 2010, participe à des mandats du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
Les pêcheurs du Québec génèrent des retombées économiques d'un milliard de dollars par année, des retombées fiscales de 143 M$ ainsi que 7700 emplois au Québec.
Le succès obtenu avec la restauration des populations de ouananiches, en lien avec le poisson pour qui il sert de nourriture, l'éperlan arc-en-ciel, ont démontré selon le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, l'utilité de la chaire.
Pierre Dufour a cité aussi la réintroduction du bar rayé dans le Saint-Laurent. Jusqu'à présent [ça] a donné de très bons résultats, donc ça démontre que, lorsqu'il y a un travail scientifique qui est fait avec une recherche, avec vraiment un objectif de production en arrière qui parvient à faire en sorte que cette espèce de poisson là peut être régénérée pour justement permettre de nouveau la pêche, lorsque le travail est bien fait en amont, on est capable justement d'avoir des résultats positifs, a exposé le ministre lors de la conférence de presse tenue jeudi matin à l'Université du Québec à ChicoutimiUQAC.
Pour sa part, le titulaire de la chaire de recherche, Pascal Sirois, a indiqué que les sommes supplémentaires permettront de passer d'un à trois chercheurs. C'est un comité scientifique qui aura à préciser quelles espèces seront priorisées.
Il va y avoir un volet très important d'étude sur l'habitat du poisson. Évidemment, en parlant d'habitat, on parle à ce moment-là des températures, des changements climatiques, des conditions physico-chimiques dans lesquelles vivent les poissons, a expliqué le chercheur.
La chaire pourrait ainsi évaluer l'impact du réchauffement climatique sur les cours d'eau fréquentés par des espèces comme le saumon, la truite, le doré ou le brochet.