
La cause du porte-parole des Farfadaas, Steeve Charland, remise à jeudi
Radio-Canada
Le porte-parole du regroupement les Farfadaas, Steeve Charland, qui fait l’objet de plusieurs accusations en lien avec la manifestation des camionneurs à Ottawa, a brièvement comparu en cour, mardi matin. Il devra rester en prison, car l’audition de sa cause a été remise à jeudi prochain.
Steeve Charland avait été appréhendé samedi soir dernier dans la région de Vankleek Hill, dans l’est ontarien, par des agents de la Police provinciale de l’Ontario (PPO). Il est inculpé pour méfait et pour avoir donné le conseil à d’autres personnes de commettre un méfait.
Charland, 48 ans, est un ancien leader du groupe La Meute. Lors de sa comparution, mardi, il n’était pas représenté par un avocat. Il était assisté par Jane Scharf, une parajuriste qui a dit à la cour avoir eu beaucoup de difficulté à joindre M. Charland avant sa comparution.
Le mieux que j’ai pu faire est de lui envoyer un message pour qu’il me rappelle. Ce qu’il a fait, mais nous avons eu beaucoup de difficulté à communiquer en raison du temps qui était limité et au fait qu’il n’y avait pas d’interprète , a-t-elle expliqué.
La comparution a donc été remise à jeudi pour donner le temps à M. Charland de s’entretenir avec une avocate de l’aide juridique sur les prochaines étapes dans son dossier.
L’homme originaire de Grenville doit déterminer s’il veut être représenté par un avocat ou s’il veut se représenter lui-même et demander la mise sur pied d’une enquête pour une remise en liberté.
Steeve Charland et des membres du groupe les Fafardaas ont occupé un stationnement privé dans le secteur de Hull, au centre-ville de Gatineau, pendant plusieurs jours, en marge des manifestations à Ottawa.
Ils ont approvisionné en essence et en vivres les camionneurs qui ont paralysé la capitale fédérale pendant plus de trois semaines
Après avoir été forcés de quitter les lieux par le tribunal, ils s’étaient déplacés dans le stationnement de l’église Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire, à Gatineau, avant de quitter les lieux 24 heures plus tard, escortés par des policiers.