La CAQ fera davantage appel au privé dans sa refonte du système de santé
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Pour rattraper les milliers de chirurgies retardées par la pandémie et assurer un meilleur accès aux soins de santé, Québec utilisera davantage le réseau de santé privé. C’est ce qui a été révélé dans un plan de refonte du système de santé mardi, dont l’échéance est 2025.
«Depuis la pandémie, le gouvernement fait affaire avec 15 cliniques privées, dans lesquelles se sont déroulées 85 000 opérations. Présentement, 14% de l’activité chirurgicale se déroule au privé. Fort de cette expérience, le gouvernement entend aller plus loin en établissant davantage de partenariats avec ces cliniques», indique la Coalition avenir Québec (CAQ) dans un plan de 80 pages qui propose une cinquantaine de mesures.
«Ces partenariats avec le privé n’auront qu’un seul objectif: le bénéfice des patients», ajoute-t-on.
Québec veut également offrir un plus grand rôle aux cliniques médicales spécialisées, tout en respectant le principe d’universalité et de gratuité du système. Les patients qui utiliseront le réseau privé n’auront pas à débourser de frais.
La CAQ oublie sa promesse électorale selon laquelle tous les Québécois auront accès à un médecin de famille. Plutôt, on propose l’accès à un professionnel de la santé adapté aux besoins de chacun dans un délai de 36 heures.
Les citoyens pourront contacter un service de communication unique par l’entremise duquel on leur proposera une consultation de santé adaptée. En fonction des besoins, on les dirigera vers un médecin de famille, une infirmière praticienne spécialisée, une pharmacie, un CLSC ou des services de télésanté.
Des conseils de santé seront même offerts par téléphone, et des outils d’autosoins seront développés pour limiter l’achalandage dans les établissements de santé.