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La campagne de sociofinancement du CVA n’atteint pas son objectif
Radio-Canada
Seulement 24 % du montant visé par la campagne de sociofinancement pour venir en aide au Centre de valorisation de l'aliment (CVA) à Sherbrooke a pu être recueilli. Alors que les entreprises espéraient amasser 50 000 $, la campagne, qui s'est terminée mercredi soir, n'a récolté que 12 300 $.
Peut-être qu'on s'est laissé porter un petit peu par l'élan de sympathie qui a suivi dans les 48, 72 heures qui ont suivi l'explosion, l'incendie, la destruction du CVACentre de valorisation de l'aliment, admet Christian Guillot, fondateur de l'entreprise Umano. On a senti une vague de sympathie, d'amour, de solidarité.
Une explosion avait déclenché un violent incendie au CVACentre de valorisation de l'aliment le 23 mars dernier. Les 14 entreprises qui utilisaient ses installations avaient tout perdu, le bâtiment ayant été complètement ravagé par les flammes.
Puisque l'objectif n'a pas été atteint, toutes les sommes seront retournées aux donateurs. C'est un peu le défi d'une campagne de sociofinancement, explique-t-il.
« Dans les premiers jours, cela avait l'air de bien décoller. Mais cela s'est essoufflé assez rapidement. Et il n'y a jamais eu de second souffle. Alors on se retrouve dans une situation où il n'y aura pas de partage entre les différentes entreprises, puisqu'il n'y aura pas de don, finalement. »
Malgré tout, Christian Guillot ne croit pas que l'objectif était trop ambitieux. Il rappelle qu'une quinzaine d'entreprises logeaient au CVACentre de valorisation de l'aliment, et le partage de la somme aurait donné un peu plus de 3000 $ par commerce.
Je ne suis pas un expert [mais] l'objectif était réaliste et correspondait à un coup de pouce qui semblait nécessaire pour les entreprises, ajoute-t-il.
Christian Guillot souhaite maintenant tourner la page sur cet échec. J'ai plutôt envie d'aller de l'avant vers d'autres nouvelles qui ont mieux marché. En parallèle de la campagne de sociofinancement, moi, j'ai reçu le soutien de plusieurs acteurs privés, que ce soit des dons, des dons de matériel, un prêt de local.
Je préfère regarder le côté positif des choses.