La campagne électorale sous l'oeil de L'Observatoire La campagne électorale sous l'oeil de L'Observatoire
Radio-Canada
L’agente de recherche à l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue Mariella Collini souligne que plusieurs facteurs doivent être pris en considération avant de supposer un désintérêt de la pollution envers la politique municipale.
Pour 2021, 74 % de la classe politique en Abitibi-Témiscamingue était élue sans opposition, alors que dans l’ensemble du Québec, on en compte en moyenne 61 %.
Certains vont associer ça à une certaine forme de désinvestissement de la sphère politique. Alors que d’autres vont dire non, on a confiance aux élus qui sont déjà en place. Ils font un bon travail. Donc on ne se présente pas ou on ne pense pas s'investir dans la sphère municipale, indique-t-elle.
Dans la région, 61 % de nos maires sont élus sans opposition.
D’ailleurs, Mme Collini observe depuis 2005 que la proportion de personnes élues sans opposition augmente pratiquement à chaque élection.
Le caractère rural, les municipalités de petite taille où la relève est peut-être moins circonscrite, moins omniprésente peuvent influer sur ce phénomène-là, dit-elle.