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La Caisse a encore de l’argent dans les pays sur la liste noire
Le Journal de Montréal
La Caisse de dépôt et placement du Québec a encore plusieurs billes dans des entreprises qui sont situées au sein de pays sanctionnés par le Canada, notamment la Chine, la Russie et le Myanmar.
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Présentement, 21 pays figurent sur cette liste noire. Si la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) n’a pas « d’exposition directe » dans la plupart de ces États, notamment au Venezuela, en Iran ou en Libye, elle détenait au 31 décembre 2020 des participations importantes en Russie.
Le pays, déjà éjecté du G8 à la suite de l’annexion de la Crimée en 2014 et sanctionné par le Canada, est maintenant menacé de nouvelles condamnations en cas d’invasion de l’Ukraine. Celles-ci peuvent viser le pays, mais aussi des individus ou des entités.
Le bas de laine des Québécois a notamment investi dans la banque Sberbank (120 millions de dollars), sa plus importante participation dans le pays de Vladimir Poutine. L’État russe est le propriétaire majoritaire de Sberbank.
Mais c’est surtout dans le secteur de l’énergie que l’institution a le plus d’argent. À la fin 2020, elle détenait 30,5 millions d’actions du géant Gazprom (d’une valeur de 112 millions $), 49 millions $ dans Novatek et 21 millions $ dans Rosneft, le deuxième plus grand producteur de pétrole en Russie.
Sans entrer dans les détails de ses investissements, la Caisse affirme prendre en considération ces préoccupations géopolitiques.