
La Belle au bois dormant, un ballet en 350 costumes
Radio-Canada
Une trentaine de perruques, 350 costumes et neuf habilleurs en coulisses : présenter La Belle au bois dormant des Grands Ballets Canadiens de Montréal relève d’une grande chorégraphie logistique. La première canadienne aura lieu jeudi au Centre national des arts (CNA), à Ottawa.
Au total, trois représentations sont prévues au calendrier du CNACentre national des Arts d'Ottawa, d’ici à samedi.
« Il y a un show qui se passe en coulisses », lance la cheffe d’atelier de costumes de la compagnie, Mélanie Ferrero. « On a neuf habilleurs pour le spectacle, donc ça fourmille. C’est un show qui dure trois heures et il y a énormément de changements rapides. »
Une représentation nécessite 175 costumes sur scène. Or, comme deux distributions prennent part à ce ballet, il en faut le double, soit 350.
« Il y en a qui dansent cinq ou six rôles dans le spectacle. Des fois, il y a seulement 30 secondes entre un rôle et un autre, alors il faut les accompagner. »
L’équipe des Grands Ballets a pu récupérer les costumes de la production du Ballet de l’Opéra de Flandre, en Belgique, qui avait déjà produit ce spectacle en 2019. Des retouches importantes ont toutefois été essentielles pour que les danseurs puissent porter leurs habits.
Les costumes ont été conçus et fabriqués pour d'autres danseurs, alors notre grand défi, c'est de s'assurer que ca fasse aussi bien [à chacun de nos danseurs] qu’au danseur initial, explique Mélanie Ferrero.
Fabriquer de zéro autant de vêtements aurait demandé de nombreuses heures de travail.
« Les tutus, pour moi, c’est une pièce d’art, parce que c’est fait à la main. Pour un seul tutu, il faut calculer au minimum un mois de travail à temps plein pour une personne. Sur ce ballet, on retrouve une quarantaine de tutus. »