La Banque de l’infrastructure veut accélérer l’adoption des véhicules à zéro émission
Radio-Canada
La Banque de l'infrastructure du Canada (BIC) a lancé mercredi son initiative de 500 millions de dollars pour stimuler l'infrastructure de recharge et de ravitaillement en hydrogène des véhicules à zéro émission.
Alors que l'inflation vertigineuse et les goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement exercent une pression sur l'industrie des véhicules à zéro émission et sur la construction d'infrastructures pour accélérer leur adoption, la BIC cherche à combler cet écart d'incertitude.
Annoncée pour la première fois au printemps dans le Plan de réduction des émissions pour 2030 du Canada et dans le budget fédéral, l'initiative soutiendra l'objectif d'Ottawa d'accélérer l'adoption de véhicules à zéro émission et l'ajout de 50 000 nouvelles bornes de recharge et stations de ravitaillement en hydrogène au Canada, grâce à des partenariats avec le secteur privé.
L'un des principaux obstacles à l'adoption des véhicules à zéro émission au Canada est le manque d'infrastructures publiques de recharge et de ravitaillement. En août 2022, on comptait au pays environ 22 000 bornes de recharge publiques et six stations de ravitaillement en hydrogène installées.
Lors d'une entrevue, le chef de la direction de la BIC, Ehren Cory, a indiqué que la banque n'avait pas encore signé d'accord avec des partenaires privés, mais qu'elle avait des réunions avec toutes les parties du secteur de la recharge.
Ces acteurs comprennent notamment des opérateurs traditionnels tels que les stations-service, ainsi que des entreprises spécialisées dans l'industrie de la recharge et des commerces de détail.
Même avec les défis de la chaîne d'approvisionnement auxquels nous faisons face, même dans le monde dans lequel nous nous trouvons, ces idées économiques ont du sens, a-t-il assuré.
Le financement ciblant le secteur privé est structuré de manière à ce que les remboursements soient alignés sur les niveaux d'utilisation.
Si l'utilisation n'atteint pas certains niveaux convenus, les remboursements requis seront proportionnellement inférieurs, et si les niveaux d'utilisation dépassent les attentes, le rendement de la banque augmentera proportionnellement.