La baie Howe en C.-B. rejoint le réseau des réserves de la biosphère de l’UNESCO
Radio-Canada
Les pressions ont fini par payer : après cinq ans de lobbying, la baie Howe a rejoint mercredi les 18 autres sites canadiens désignés comme réserves de la biosphère par l'UNESCO. C’est la troisième réserve sélectionnée dans la province après la baie Clayoquot et le mont Arrowsmith, sur l'île de Vancouver.
La baie Howe, connue sous le nom de Átl'ka7tsem dans la langue Squamish, s’étale sur plus de 2000 kilomètres carrés au nord-ouest de Vancouver. C’est une zone de biodiversité sensible abritant, entre autres, de rares éponges de verre.
Ruth Simons, qui a mené les efforts pour que la baie soit inscrite à la liste de l’UNESCO, dit avoir vu plus de visiteurs et un changement vers davantage de tourisme et de loisirs dans la région. Elle rend hommage aux efforts des autorités, dont la nation Sḵwx̱wú7mesh et le district de Squamish, qui œuvrent vers un développement durable du secteur.
À l'avenir, nous veillerons à conserver et protéger nos zones écologiques sensibles et notre habitat afin de ne plus subir de perte de biodiversité.
Selon Ruth Simons, cette nouvelle désignation ne devrait pas imposer de nouvelles restrictions, mais plutôt encourager plus de collaboration entre les différents acteurs.
Ces deux dernières décennies, la région a vu une activité industrielle importante le long de son bassin versant, y compris des activités d'exploitation forestière qui sont toujours en cours et la construction du projet de gaz naturel liquéfié Woodfibre LNG devant commencer d’ici 2025 à Squamish.
Pendant longtemps, la pollution était une préoccupation majeure dans la région, mais un rapport publié l’an dernier montre une nette baisse des polluants et le retour de cétacés dans les eaux de la baie Howe.