La 4e Semaine des aînés est lancée à Val-d’Or
Radio-Canada
Après deux éditions perturbées par la pandémie, la 4e Semaine des personnes aînées a été lancée à Val-d’Or.
Jusqu’au 7 octobre, la Table de concertation des aînés de Val-d’Or propose une série d’activités pour souligner l’apport des personnes aînées dans la société et présenter certains services qui leur sont offerts.
D’entrée de jeu, le Poste communautaire mixte autochtone a présenté une conférence sur les activités réalisées au centre-ville de Val-d’Or. Une conférence du spécialiste en gérontologie sociale Yvon Riendeau est prévue mercredi. D’autres conférences traiteront d’activité physique et de nutrition ainsi que de la dégénérescence maculaire, jeudi et vendredi.
Conte, musique classique, soirée dansante, chant et cinéma viendront aussi agrémenter le quotidien des aînés au cours des prochains jours.
On veut informer, divertir et briser l’isolement, souligne Monique Arsenault, bénévole et porte-parole du comité organisateur. On veut aussi souligner l’apport positif des aînés au sein de la communauté. Ils sont souvent mal perçus et on a tendance à les marginaliser. Pourtant, chaque citoyen peut faire une différence, selon sa réalité.
Alors que la campagne électorale tire à sa fin, la Table régionale des ainés de l'Abitibi-Témiscamingue espère que les enjeux propres aux aînés de la région seront pris en compte par le prochain gouvernement.
Notre mandat n’est pas de revendiquer, mais d’agir comme aviseur au ministre de la Santé sur les enjeux des aînés de la région, précise Ghyslain Bergeron, 1er vice-président de la Table régionale des aînés de l’Abitibi-Témiscamingue. Pour nous, l’accès aux soins de santé et l’aide à domicile sont des priorités. La question de la pauvreté des aînés est aussi importante. La crise du logement, ça touche les aînés qui n’ont pas des moyens financiers importants et qui sont privés de logements à prix modique, ajoute-t-il.
Selon les données de l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, la Vallée-de-l’Or compte 18,5% de 65 ans et plus sur son territoire, soit plus de 8000 personnes. Cette proportion pourrait atteindre 25% d’ici 2031.
Ça veut dire qu’on va continuer à vivre les enjeux de manque de main-d'œuvre en santé et en aide à domicile, croit Ghyslain Bergeron. Il faudra investir davantage dans la santé, mais aussi dans l’accès au réseau. Pour plusieurs aînés, il peut y avoir des difficultés d’accès avec les appareils électroniques. Ce sont des défis et des problématiques auxquels les jeunes qui poussent auront à faire face dans l’avenir.