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La 3e dose de vaccin en cinq questions
Radio-Canada
Pour faire face à la 5e vague à l'approche des Fêtes de fin d'année, l'Ontario a misé sur l'accélération de la troisième dose. La prise de rendez-vous pour la distribution du rappel a débuté lundi. Vous hésitez à vous faire vacciner une troisième fois? Voici quelques réponses pour vous guider dans votre décision.
Des données démontrent que l’efficacité du vaccin diminue avec le temps après les deux premières doses. Des études menées en un temps record par des chercheurs de l’Institut Pasteur ont même constaté que des personnes ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer ou du vaccin AstraZeneca ne neutralisaient quasiment plus le variant Omicron, cinq mois après la vaccination.
Or, une protection plus faible contre l’infection peut contribuer à une augmentation de la transmission virale, les personnes infectées pouvant être une source d’infection pour d’autres, rappelle le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI).
Une dose de rappel offre donc une protection plus durable afin de réduire l’infection, la transmission et, chez certaines populations plus vulnérables, la maladie sévère, conclut l’Agence de la santé publique du Canada.
Le ministère de la Santé de l'Ontario confirme que des preuves en conditions réelles montrent que la dose de rappel est associée à une bonne efficacité vaccinale à court terme et à une protection semblable à celle que procure la deuxième dose du vaccin.
Mais pour l'heure, il n’y a pas encore de donnée scientifique sur l’efficacité à long terme des doses de rappel; ainsi, on ne connaît pas pour l’instant la durée de cette protection.
Des études sont toutefois en cours pour analyser l’efficacité de la 3e dose sur le long terme et comprendre pourquoi le variant Omicron est plus transmissible d’un individu à l’autre.
L’Africa Health Research Institute (AHRI), un organisme sud-africain qui a piloté l’une des premières études sur la résistance du nouveau variant aux vaccins existants, a observé qu'ils risquent de perdre une partie de leur efficacité face au variant Omicron.
En revanche, une immunité considérable est conservée chez les personnes à la fois vaccinées et précédemment infectées, indique l'étude.