
La « taxe rose » défavoriserait davantage les femmes La « taxe rose » défavoriserait davantage les femmes
Radio-Canada
Le professeur à l'École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal Benoît Duguay note que le modèle pour femmes est plus ajusté que celui pour les hommes.
Il demeure toutefois surpris de la différence de prix de 35 $.
C’est une différence énorme pour des chandails qui sont presque identiques.
Une internaute a d'ailleurs dénoncé la situation dans un gazouillis sur Twitter accompagné d’une photo.
75 $ contre 110 $ pour le même pull à capuchon, mais l’un contient le mot femme dans son titre. Je vais crier. La taxe rose est réelle et très frustrante.
M. Duguay estime que les commerçants ne sont pas de mauvaise foi.
Selon lui, de façon générale, les commerçants doivent augmenter leur prix pour les articles féminins, car ils sont moins vendus que les articles masculins.
Benoît Duguay recommande aux gens d’acheter là où « les prix pratiqués sont équitables ».