L’UQAT mène des recherches sur le pin blanc et le pin rouge
Radio-Canada
Une équipe de chercheurs de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) tentent de comprendre les raisons du déclin du pin blanc et du pin rouge.
Elle mène actuellement une recherche pour trouver un moyen de conserver l'espèce endémique du Canada.
L'équipe s'est déplacée en février au Parc national de la Mauricie pour retirer des sédiments de lacs.
Les chercheurs espèrent en apprendre plus sur l'histoire de la dynamique de la végétation et des feux passés, en remontant à 10 000 ans dans le passé.
Ce sont des espèces, dont la couverture, et l'étendue est en train de diminuer et l'objectif est de rétablie cette formation de pins qui sont remplacés par d'autres types forestiers mieux adaptés à la situation actuelle notamment en termes de changements climatiques, en termes de contrôle des feux de forêt et de l'augmentation des pathogènes et des maladies liées aux insectes. L'objectif est de limiter les conséquences de déclin du pin et de mener un projet qui vise la conservation de ces espèces, explique Dorian Gaboriau, post-doctorant à l’Institut de recherche sur les forêts de l’UQAT.
Les chercheurs vont mener une autre mission similaire au parc national d'Opémican au cours de l'été prochain.
C'est un projet qui vise à soutenir les programmes de conservation du pin blanc et du pin rouge afin d'assurer la pérennité des deux espèces dans la forêt boréale mixte. L'idée, c'est de venir en appui aux aménagistes des parcs nationaux qui, notamment, ont mis en place, par exemple, depuis plusieurs plusieurs dizaines d'années, des brûlages dirigés. C'est le cas au parc de la au parc de la Mauricie. Des brûlages qui vont aider les populations de pins à se régénérer, ajoute le chercheur.
Les travaux de recherches impliquent également Parc Canada et la Sépaq.