
L’UMQ appelle Ottawa à légiférer contre les menaces en ligne envers les élus
Radio-Canada
L'Union des municipalités du Québec (UMQ) appelle le gouvernement fédéral à légiférer pour contrer le harcèlement et les menaces envers les élus sur les réseaux sociaux.
Le président de l'organisme, Daniel Côté, cite le contexte d'intimidation, de harcèlement et de menaces envers élus et employés municipaux au Québec, qui, selon lui, justifie une telle législation.
C’est anormal qu’on tolère encore une fois des actes criminels, qu’on doive se battre avec les gestionnaires des réseaux sociaux pour obtenir les preuves que des gestes criminels ont été commis, explique-t-il.
En 2021, le gouvernement libéral avait déposé un projet de loi qui ciblait les formes extrêmes de discours haineux sur le web.
Ce projet de loi ne s'appliquait toutefois qu'aux personnes qui écrivent de tels messages en ligne et non aux plateformes de médias sociaux qui les diffusent.
Il était mort au feuilleton à cause du déclenchement des élections fédérales de septembre 2021.
Après le passage à l'action du gouvernement du Québec, qui a débloqué 2 millions de dollars pour aider à la défense des élus victimes d'intimidation et qui a lancé une campagne de sensibilisation, c'est au tour du fédéral d'agir, croit Daniel Côté.
Selon le président de l'UMQ, Ottawa doit tenir responsables les plateformes, comme Twitter ou Facebook, qui permettent la diffusion de tels propos envers les élus municipaux.
C’est toléré. La violence circule, l’intimidation circule, tout est repartagé en toute impunité, déplore-t-il.