
L’Ukraine demande de l’équipement militaire et des armes au Canada
Radio-Canada
« Je suis venue ici en amie », a dit la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, lors de sa rencontre avec le premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, lundi, à Kiev.
C’est dans un contexte de tension extrême entre la Russie et les membres de l’Organisation du traité de l'Atlantique nordOTAN en raison de la crise ukrainienne que Mme Joly a entamé sa visite à Kiev lundi.
C’est sûr qu’on est extrêmement préoccupés par le fait qu’il y ait plus de 100 000 soldats aux frontières de l’Ukraine. Et donc dans les circonstances on prend la menace très au sérieux, a-t-elle déclaré à Radio-Canada.
En Ukraine, les autorités anticipent un conflit avec la Russie au point qu’ils remettent en état des abris souterrains datant de la guerre froide.
Depuis l’automne, des centaines de civils se sont enrôlés comme réservistes. Il existe 130 brigades de territoire créées pour épauler l’armée en cas de guerre contre la Russie.
Vlas Gonchauk, réserviste volontaire et membre de l’une de ces brigades, affirme que les pays de l’OTAN ne se battront pour [eux], c’est clair. Donc, nous devons être prêts à nous défendre tous seuls.
Le premier ministre de l’Ukraine, Denys Chmyhal, a profité de la présence de Mélanie Joly pour plaider sa cause en privé. L’Ukraine demande de l’équipement militaire et des armes à ses partenaires. Ce à quoi le Canada ne ferme plus la porte.
Il va de soi que pour nous, c’est important de faire notre part dans les circonstances, a indiqué la ministre canadienne des Affaires étrangères, sans donner plus de détails.
La contribution centrale du Canada à la défense de l’Ukraine demeure la mission Unifier. Ce sont 200 soldats canadiens qui à longueur d’année entrainent des soldats ukrainiens.