L’Ukraine affirme avoir repris 400 km2 de territoire aux Russes, dans le sud du pays
Radio-Canada
Les forces ukrainiennes maintiennent la pression sur les troupes russes qui ont cédé plus de 400 km2 de territoire dans la région de Kherson depuis le 1er octobre, a annoncé jeudi la porte-parole du commandement militaire dans le Sud, Natalia Goumeniouk.
Ces 400 km2 comprennent les villages de Novovoskressenské, Novogrygorivka et Petropavlivka dont la libération a été confirmée hier soir par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
L’armée russe, de son côté, assure que l'ennemi a été repoussé de la ligne de défense des troupes russes.
D’après le commandement militaire russe, les forces ukrainiennes ont déployé quatre bataillons tactiques – plusieurs centaines d’hommes – sur le front sud et tenté à plusieurs reprises de percer les défenses russes près de Doudtchany, Soukhanové, Sadok et Brouskinskoïé.
Jeudi, au moins sept roquettes russes ont frappé des immeubles résidentiels dans la ville de Zaporijia, tuant au moins une personne, alors que cinq autres seraient prisonnières des décombres.
Le gouverneur Oleksandr Starukh a écrit sur sa chaîne Telegram que de nombreuses personnes avaient été sauvées des bâtiments à plusieurs étages, dont une fillette de trois ans qui a été emmenée à l'hôpital pour y être soignée.
Les autorités régionales ont signalé une autre attaque à la roquette plus tard dans la matinée, mais il n'y a pas eu de détails immédiats sur les victimes ni sur ce qui a été touché.
Pendant ce temps, dans le nord-est de l’Ukraine, les forces de Kiev, qui ont repris la ville stratégique de Lyman dimanche, ont réalisé une percée hier dans la région de Louhansk qui est sous contrôle des forces russes et prorusses depuis 2014. Toujours dans le nord, l’ensemble de la région de Kharkiv est désormais retournée sous contrôle ukrainien.
En mer Baltique, où les oléoducs Nord Stream 1 et 2 ont subi d’importantes avaries la semaine dernière, les premières inspections menées sur les installations par des enquêteurs suédois renforcent les soupçons de sabotage, a annoncé jeudi la justice suédoise.