L’UE et États-Unis appellent Téhéran à autoriser l’accès à l’AIEA à un site nucléaire
Radio-Canada
L'Union européenne et les États-Unis ont exhorté lundi l'Iran à autoriser les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à accéder à un site nucléaire qui, selon Téhéran, ne fait pas partie d'un accord récemment négocié.
Le gendarme onusien du nucléaire a déploré dimanche s'être vu interdire l'accès indispensable à un atelier de fabrication de composants de centrifugeuses situé à Karaj, près de Téhéran.
Nous appelons l'Iran à fournir à l'AIEA l'accès nécessaire dans les plus brefs délais, a déclaré le chargé d'affaires américain Louis Bono lors d'une réunion à Vienne du Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne.
Si le problème n'est pas résolu rapidement, nous discuterons dans les prochains jours avec les autres membres du conseil pour choisir une réponse appropriée, a-t-il dit, alors qu'une résolution sanctionnant l'Iran avait été un temps envisagée plus tôt dans le mois.
L'Union européenne a également exprimé sa profonde préoccupation. C'est un développement inquiétant, a-t-elle souligné, enjoignant l'Iran d'accueillir les inspecteurs à Karaj.
Mais selon la République islamique, ce site n'est pas concerné par le compromis trouvé sur la surveillance de son programme nucléaire.
Au cours des discussions à Téhéran et à Vienne, l'Iran a indiqué que les équipements liés au complexe Tessa Karaj ne sont pas concernés par l'accord, a écrit sur Twitter l'ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA, Kazem Gharibabadi, affirmant que le site faisait l'objet d'enquêtes judiciaires et sécuritaires.