L’Orchestre Métropolitain célèbre 40 ans « d’amour » en documentaire
Radio-Canada
L’Orchestre Métropolitain, qui a soufflé ses 40 bougies l’an passé, cristallise « sa genèse et son histoire d’amour avec la musique » dans un webdocumentaire mis en ligne samedi sur son site.
Décliné en trois volets, le documentaire a l’ambition de mettre en lumière les efforts colossaux et l’immense détermination qui ont été au coeur [du] succès de la formation montréalaise.
À la réalisation, on retrouve Jean-Nicolas Orhon, l’artisan derrière ENSEMBLE, un documentaire paru en 2018 dévoilant les coulisses de l’Orchestre Métropolitain alors qu’il préparait une tournée dans les plus prestigieuses salles d’Europe.
Cette fois, le réalisateur jette son regard sur le passé de l'orchestre, qui offre maintenant une cinquantaine de concerts par année.
En se plongeant dans le passé de l'Orchestre Métropolitain, on réalise que l'Orchestre est resté fidèle à sa mission initiale qui était d'encourager les interprètes d'ici, de privilégier une certaine parité homme-femme et d'être un orchestre pour tous en se produisant dans différents quartiers populaires de Montréal , soutient-il.
« Ces engagements reflètent des valeurs qui sont plus que jamais présentes. L'Orchestre Métropolitain avait déjà tout ça dans le sang il y a 40 ans. »
Le premier chapitre du documentaire explore les débuts de la formation, alors que des diplômés des conservatoires et facultés de musique du Québec fondent quasi dans l’urgence l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal – un nom qui sera raccourci à la fin des années 2000.
La seconde partie, intitulée esprit de famille, braque les projecteurs sur l’arrivée et sur l’influence du chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin, alors jeune et fougueux, qui dirige maintenant l’ensemble depuis une vingtaine d'années.
Le documentaire se termine avec l’inévitable chapitre sur la pandémie, qui a mis à rude épreuve le milieu culturel canadien. Une tempête que l’Orchestre Métropolitain traverse à grands coups de sacrifices et de résilience, mais qui force, aussi, la formation musicale à se réinventer.