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L'opposition veut un plan d’action en matière de violence conjugale
TVA Nouvelles
Un an après avoir demandé un plan d’action pour soutenir les victimes de violence conjugale, l’opposition officielle à Montréal revient à la charge pour demander du concret.
«Nous venons de passer une année très sombre en matière de violence conjugale et de féminicides et nous devons multiplier les gestes préventifs pour nous assurer de ne plus jamais être confrontés à un bilan aussi lourd», a déclaré Stéphanie Valenzuela, porte-parole d’Ensemble Montréal en matière de diversité des genres et du statut de la femme.
En 2021, le parti avait proposé une motion en ce sens, qui avait ensuite été adoptée à l’unanimité par le conseil municipal. Il proposera à nouveau aux élus de voter sur une motion à ce sujet le 21 mars prochain.
Parmi les mesures demandées, l’opposition souhaite que la Ville offre la gratuité du transport pour les victimes qui arrivent en maison d’hébergement, et qu’elle mette en place un service d’entreposage temporaire gratuitement.
Le parti souhaite aussi que Montréal prenne part au programme de sensibilisation et de certification «Milieux de travail alliés contre la violence conjugale» mis sur pied par le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.
Du côté de Projet Montréal, on indique que la problématique est une source de «préoccupation constante», et que la motion de l’opposition sera «discutée» au prochain conseil municipal.
«Rien ne peut justifier le meurtre d’une femme, d’une mère, d’une sœur, d’une amie. C’est pourquoi nous sommes pleinement mobilisés et à l’écoute des demandes du milieu afin d’enrayer ce fléau dans la métropole», a souligné Joséfina Blanco, responsable du dossier au sein du comité exécutif de la Ville.
Elle ajoute que l’administration a soutenu le lancement d’une cellule de crise, mis en place une section spécialisée en violence conjugale au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), et qu’elle travaille avec le gouvernement pour améliorer le financement octroyé aux maisons d’hébergement d’urgence.