L’intérêt pour les sciences infirmières ne se dément pas au Québec
Radio-Canada
L’intérêt pour les sciences infirmières semble toujours présent, alors que le Québec tente de combler un manque de personnel dans le réseau de la santé.
Sur les 4000 qu'on cherchait, il y en a 2500 qui sont déjà là. Mais ça en prend plus. Alors, il y a aussi des choses qu'on va améliorer, a déclaré le ministre de la Santé, Christian Dubé, à la mi-décembre.
Les conditions de travail difficiles des infirmières au Québec, notamment le recours au temps supplémentaire obligatoire, ont fréquemment fait les manchettes ces derniers mois.
Et certaines des dernières diplômées de la profession comptent bien sur une amélioration de ces conditions. Radio-Canada s’est rendu à la récente collation des grades de l’Université de Montréal, la première à avoir lieu en personne depuis deux ans, pour recueillir leurs impressions.
Je pense qu'on est beaucoup aussi dans l'espoir que les conditions s'améliorent, a admis une jeune diplômée rencontrée sur place. Pour ça, je pense que ça en prend de la relève. Ça prend d'autres gens. Oui, on est passionné et on aime ça, mais il y a moyen d'avoir des améliorations.
On s'attend à des surcharges de travail, a reconnu une autre. Ça ne m'a pas découragé.
Elles font partie des 2758 infirmières, tous niveaux d’études confondus, qui rejoignent le réseau de la santé cette année. C’est 7 % de moins qu’en 2019, après un pic de 3136 diplômées en 2020, selon l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), qui ne s’en formalise pas.
On va suivre ça, mais on n'est pas inquiet, a déclaré Luc Mathieu, le président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du QuébecOIIQ.
« Ça demeure encore très attractif la profession, c'est une super profession. Mais encore faut-il lui donner des conditions de travail qui ont du sens. »