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L'imprécision de QS au sujet des fameux 500 $
TVA Nouvelles
La mesure phare du budget Girard, le crédit d’impôt de 500 $ – ce n’est pas un « chèque » – pour à peu près tout le monde, a été passablement critiquée.
Elle aurait pu, en effet, être dirigée aux personnes à faible revenu. Plusieurs experts en finances publiques ont tout de même affirmé que ce genre de coup de pouce était indiqué dans les circonstances, qu’une élection se profile ou non à l’horizon.
Ruba Ghazal, de QS, s’en est encore une fois prise à la mesure hier en chambre. Il y a des « familles à 200 000 $ qui vont recevoir 1000 $ », puis d’autres « à 20 000 $ qui ne verront pas la couleur de cet argent », s’est-elle indignée.
Elle a affirmé que ces personnes pauvres n’auront pas le 500 $ puisqu’elles doivent des sous au fisc et dans ces cas, « c’est l’État qui se sert en premier ». Revenu Québec le dit sur son site web : « La Loi sur l’administration fiscale nous permet d’utiliser le montant de ce crédit d’impôt pour payer une dette que vous avez envers l’État québécois. »
Autrement dit, pour les gens dont parle Mme Ghazal, un montant de 500 $ sera effacé de leur dette. L’ennui, c’est qu’ils ne l’auront pas pour consommer, plaide-t-elle.
On pourrait lui répondre qu’il y aura tout de même un 500 $ d’ajouté à leur bilan. Effacer une dette, c’est tout de même améliorer la situation d’une personne, non ?
C’est d’ailleurs, en substance, ce que le ministre des Finances Eric Girard a répondu : « C’est malheureux que ces personnes-là aient des dettes », mais les règles fiscales ne sont pas changées par cette mesure.
Mais pour QS, c’est là une preuve que le gouvernement ne veut pas vraiment « aider tout le monde ». Du « monde sur l’aide sociale » va se retrouver privé de ce coup de pouce. Un geste radin à ses yeux. Mme Ghazal demande donc que le gouvernement « décrète une exception » qui permettrait « à ces contribuables de percevoir l’aide de 500 $ ».
Tout n’est pas clair et précis dans cette demande cependant. Parfois, Mme Ghazal parle de gens « à faible revenu ». À d’autres moments, elle désigne clairement les gens sur l’« aide sociale ».