L’iconique Diane Dufresne lance Fierté Montréal avec… quatre chansons
Métro
Si des milliers de personnes étaient rassemblées mercredi soir sur l’Esplanade du Parc olympique pour voir la légendaire Diane Dufresne lancer les festivités de Fierté Montréal, plusieurs ont été déçu.e.s de n’avoir eu droit qu’à seulement quatre chansons.
Fierté Montréal a voulu faire les choses en grand pour sa 15e édition en invitant la chanteuse iconique qui, presque 40 ans plus tôt, était la première Québécoise à remplir le Stade olympique.
Pour faire un clin d’œil à l‘inoubliable concert Magie rose de 1984, où 55 000 spectateur.trice.s étaient vêtu.e.s de rose, le Stade olympique était éclairé de cette même couleur mercredi soir à la brunante.
Vêtue d’une redingote noire transparente et coiffée d’une longue chevelure aux mèches arc-en-ciel, l’extravagante Diane Dufresne a entamé son spectacle en interprétant La vie en rose. «La fierté, c’est d’avoir du panache», a-t-elle lancé au public, composé de personnes de tous âges, déjà émerveillées.
La grande dame de la chanson âgée de 77 ans a ensuite poursuivi son concert avec le titre Comme un damné, qu’elle a chanté à chacun de ses musiciens en se déplaçant sur scène.
Moment fort de la soirée: l’immortelle artiste multidisciplinaire a offert une version de son succès Oxygène adaptée par les arrangements de Scott Price. Les paroles ont aussi été adaptées: «J’allume le climatiseur» a ainsi été remplacé par «J’allume mon ordi ou mon cellulaire» afin de dépeindre la réalité de notre époque, dominée par les technologies.
Accompagnée seulement d’un piano, Diane Dufresne a terminé son spectacle avec Hymne à la beauté du monde. Elle a ensuite souhaité une «bonne fin de soirée» à ses fans, au grand désarroi de certain.e.s.