L’histoire des Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard relatée dans un livre
Radio-Canada
L’histoire des Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard est maintenant relatée dans un livre qui s’intitule L’Acadie de l’Île-du-Prince-Édouard, 300 ans d’histoire. Le livre servira de manuel scolaire dans les écoles francophones et celles offrant le programme d'immersion française dans la province.
Le livre était attendu depuis très longtemps par la communauté acadienne de l’île. Après neuf ans, le projet se concrétise et le livre est enfin publié.
Alors maintenant, d’avoir ce volume-là comme référence, c’est un vrai cadeau, ça y est! Un vrai cadeau!, lance Antoinette Perry, lieutenante-gouverneure de l'Île-du-Prince-Édouard.
Le livre est écrit par Linda Lowther et Georges Arsenault. À travers des histoires courtes et illustrées, l’ouvrage permet de transmettre l’histoire des Acadiens de l'île aux générations futures.
De l’avoir accessible pour nos élèves et raconter de façon intéressante, c’était très important de le faire, affirme René Hurtubise, directeur des programmes et des services en français au ministère de l'Éducation.
Un livre accessible et facile à lire, qui a pour but d’attirer la curiosité des petits et grands.
Lire un texte et se dire wow, je veux en savoir plus, parce qu'il y a tellement plus à dire sur l'histoire de l'île dans nos communautés, dans nos personnes, sur internet. Donc l'histoire, ce n'est plus une question d'un livre qui nous raconte tout ce que l'on doit savoir. Pour moi, c'est juste des petites bouchées qu’il y a dans le livre et cela nous pousse à vouloir en connaître davantage, dit René Hurtubise.
« 300 ans d'histoire, 300 ans que l'on parle français à l'île, et qu'est-ce que l'avenir, cela dépend aussi beaucoup de nos écoles et des parents bien sûr! »
Selon l’un des auteurs, le livre sort de l’ordinaire. Des petites choses que tu ne trouves pas nécessairement dans des livres d'histoire traditionnels, alors je pense que les jeunes vont avoir du plaisir à découvrir ces éléments de la vie sociale et cela donne finalement de la vie au livre, dit Georges Arsenault.