L'histoire de Félix le béluga pour la sauvegarde de l'espèce
TVA Nouvelles
La découverte d’un squelette fossilisé de béluga vieux de 10 700 ans sur une terre agricole de Saint-Félix-de-Valois, il y a 21 ans, est actuellement au centre d’une opération de sensibilisation visant la sauvegarde de cette espèce menacée.
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Jean-Pierre Gagnon et Louis Trudeau, deux anciens d’un organisme de gestion de l’eau de réseaux hydrographiques de Lanaudière, maintenant à la retraite, ont publié un livre l’automne dernier, qui raconte la découverte par l’avicultrice Monique Hénault de ce fossile marin, le plus beau jamais trouvé au Québec.
Les auteurs, inquiets de la survie de la descendance de Félix le béluga, ainsi nommé en l’honneur de la municipalité de Lanaudière où il a été trouvé, présentent une série de conférences sur le sujet.
Ils sont attendus dimanche au Biophare de Sorel-Tracy pour une rencontre avec le public. En juin, ils seront au Centre d’interprétation des mammifères marins à Tadoussac, où le squelette de Félix est exposé.
Le paléontologue, Jean-Claude Duclos, qui supervisait les fouilles au moment de la découverte des restes du béluga, et un voisin de Mme Hénault, Pierre Murray, qui a photographié tous les travaux d’extraction, participent aussi à la tournée. Mme Hénault, maintenant âgée de 85 ans, est bien sûr «le clou» de ces rencontres.
C’est le 25 juillet 2001 que Monique Hénault a découvert sur sa terre agricole le squelette du cétacé. Un fossé venait d’être creusé autour de son champ et elle était intriguée par les strates de terre de différentes couleurs que les travaux révélaient.
«Je suis alors tombée sur un gros os. Un médecin légiste m’a dit que ce devait être des os de vache, de cheval ou d’orignal, puis les a mis à l’incinérateur», nous a-t-elle raconté lors d’un entretien téléphonique.