![L’ex-C Series hante toujours Québec](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/58841507_38086558b93f05-807c-4e01-88de-fa7cf019ca01_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=0&w=3500&h=1968&width=1200)
L’ex-C Series hante toujours Québec
TVA Nouvelles
Dans l’opposition, François Legault a vivement critiqué l’investissement du gouvernement Couillard dans le programme C Series de Bombardier, devenu aujourd’hui l’Airbus 220.
• À lire aussi: Québec injecte 413 M$ dans les Airbus A220 à Mirabel
• À lire aussi: A220 d'Airbus: le Québec en a-t-il pour son argent?
Avec l’annonce d’aujourd’hui, le premier ministre caquiste aura allongé deux fois des fonds publics importants pour sauvegarder un projet qu’il jugeait mal ficelé à l’époque.
C’est que le gouvernement de Philippe Couillard avait placé l’ensemble de ses billes dans une société en commandite, distincte de Bombardier, consacrée au développement du nouvel avion de ligne.
«M. Couillard a misé 1,3 milliard de notre argent sur cette Série C et, malheureusement, il a perdu. Si j’étais à la place de M. Couillard, je serais déçu en tabarnouche», déclarait le chef caquiste en octobre 2017, lorsque la C Series a été cédée à Airbus pour la somme symbolique de 1$.
Cette somme initiale semble aujourd'hui bel et bien perdue. Québec pourrait en récupérer une partie lorsqu'Airbus rachètera sa participation de 25% dans la Société en commandite Airbus Canada, en 2035.
Depuis le début de l’aventure, François Legault martèle que Québec aurait dû obtenir des garanties dans les autres divisions de Bombardier, en échange de son investissement.
Autrement, le gouvernement québécois se trouvait à financer le développement d’un nouvel avion commercial dans un marché mondial hypercompétitif.