L’Estrie bien représentée à une consultation publique sur le rejet de lixiviat
Radio-Canada
De nombreux politiciens et environnementalistes estriens ont participé à une consultation publique mardi soir dans le dossier du site d’enfouissement de Coventry.
Cette rencontre était organisée par l’Agence des ressources naturelles du Vermont à Newport et en vidéoconférence. Elle avait pour but de permettre au public de poser des questions quant à une version préliminaire d’un permis de traitement qui pourrait éventuellement être octroyé à Casella, l'entreprise propriétaire du dépotoir de Coventry.
Ce document, qui serait en vigueur pendant cinq ans, indique notamment que le lixiviat [jus de poubelle] de l’usine devrait être traité dans la municipalité de Montpellier plutôt qu'à l'usine de Newport. Montpellier n'est pas situé dans le bassin versant du lac Memphrémagog, contrairement à Newport.
Le permis exige également le développement d'un projet pilote de prétraitement du lixiviat afin d’en éliminer les substances polyfluoroalkyliques (SPFA), qui sont toxiques, ainsi que d'autres contaminants.
De nombreux politiciens et organismes environnementaux québécois et américains ont participé à la rencontre. Le député d’Orford, Gilles Bélanger, a notamment parlé en tant que coordonnateur de la Table de concertation des élus du lac Memphrémagog. Il s’est dit heureux d’apprendre que le lixiviat ne serait plus traité à Newport. Il a cependant exprimé certaines réserves.
Le permis préliminaire semble basé sur l’idée que Montpellier va accepter le lixiviat de trois dépotoirs au Vermont. Que va-t-il arriver en cas de refus?, a-t-il demandé en anglais.
Le député a aussi souligné qu’il espérait éventuellement l’implantation d’un moratoire permanent pour interdire le déversement de lixiviat dans le bassin versant du lac Memphrémagog.