L’eau au cœur des préoccupations de la nouvelle mairesse de Saint-Pacôme
Radio-Canada
La nouvelle mairesse de Saint-Pacôme, Louise Chamberland, l'affirme hors de tout doute : la construction d'une nouvelle usine de traitement des eaux pour régler le problème de manganèse est écartée.
Nous sommes environ 1600 citoyens pacômois. On parle de plusieurs millions de dollars pour une nouvelle usine. Je vous le dis d'emblée, c'est malheureusement trop cher pour nous, affirme la mairesse.
La concentration de manganèse dans l'eau pacômoise préoccupait l'ex-maire, Robert Bérubé. La Municipalité avait même mandaté une firme d'expert afin d'étudier la possibilité d'acheminer de l'eau de Rivière-Ouelle vers sa voisine au sud. Malheureusement pour Saint-Pacôme, l'étude a révélé que la solution envisagée était impossible.
Qu'à cela ne tienne, Louise Chamberland n'a pas l'intention de baisser les bras. Un plan C, pour ainsi dire, pourrait contribuer à régler le problème.
Présentement, on essaie de trouver un emplacement pour un nouveau puits. Avec ça, on pourrait nettoyer les puits qui sont affectés par le manganèse. Pour le moment, on continue à utiliser les puits affectés. Toutefois, un moment donné, ce ne sera plus possible, affirme Mme Chamberland.
Si la nouvelle mairesse s'empresse de préciser que la concentration de manganèse à Saint-Pacôme ne représente aucun risque pour la santé, elle ajoute que sa présence est plutôt désagréable pour les citoyens.
Ça tache. Ça fait comme une mélasse. Je suis bien placée pour le savoir puisque je suis moi-même touchée par le problème. Disons simplement que je dois changer de lave-vaisselle assez régulièrement.
Si on veut assurer le développement de la municipalité et si on veut attirer de nouveaux résidents chez nous, à un moment donné, on n'aura pas le choix de régler ça. C'est l'une de mes priorités, ajoute Mme Chamberland.
Pour les Pacômois qui souhaitaient le retour du ski alpin à la Station Plein-air, Louise Chamberland préfère être honnête et transparente : oubliez ça.