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L’avocat d'une femme kidnappée se demande si la police a pris sa cliente au sérieux
Radio-Canada
L'avocat de la famille d'une femme enlevée à Wasaga Beach il y a près de deux mois se demande si la police a pris les craintes de la victime suffisamment au sérieux. Selon ses proches, les autorités auraient pu en faire davantage pour la protéger avant son enlèvement.
Le 12 janvier, Elnaz Hajtamiri a été enlevée de force au domicile d'un membre de sa famille par trois hommes s'étant fait passer par des policiers. Elle n'a pas été revue depuis.
Des sources directement au fait de la situation ont confirmé à CBC News qu'elle était retournée dans la grande région de Toronto deux jours avant son enlèvement pour récupérer sa voiture, son ordinateur et son téléphone portable auprès du Service de police régional de York, qui les avait en sa possession pour vérifier la présence de dispositifs et logiciels de localisation.
Elnaz Hajtamiri avait confié ses biens à la police pour les faire examiner après avoir été attaquée par deux hommes masqués dans l'aire de stationnement de son immeuble à Richmond Hill, le 21 décembre, où elle a été violemment frappée avec une poêle.
Avant l'attaque, deux dispositifs de géolocalisation illégaux ont été découverts sous sa voiture de marque Lexus, selon une cousine.
Ce sont des employés d'un concessionnaire qui les ont trouvés lorsque Elnaz Hajtamiri avait amené son véhicule à des fins de réparation, soutient cette membre de sa famille.
Craignant pour sa sécurité après l'attaque, Elnaz Hajtamiri avait emménagé chez ses proches à Wasaga Beach, une petite ville sur la rive sud de la baie Georgienne, à environ 150 km au nord de Toronto. Elle y était restée près de trois semaines sans aucun problème.
Elle n'a quitté la maison qu'une seule fois, selon des sources au fait de la situation.
Il s'agissait du moment où Mme Hajtamiri a récupéré sa voiture, son ordinateur et son téléphone portable à la demande de la police régionale de York et ramené les biens au domicile de ses proches le 10 janvier.