L’avenir incertain de l’école primaire d’Authier-Nord
Radio-Canada
Le Centre de services scolaire du Lac-Abitibi (CSS) se penche sur l’avenir du Pavillon d’Authier-Nord de l’école Bellefeuille, en raison de son très faible nombre d’inscriptions.
L’école primaire de la petite municipalité de moins de 300 habitants compte seulement 18 élèves de la 3e à la 6e année, répartis dans deux groupes, cette année.
Les prévisions de clientèle pour septembre prochain sont d’à peine 11 élèves dans trois niveaux, soit de la 4e à la 6e année du primaire.
Faute d’un nombre suffisant d’inscriptions, le Pavillon d’Authier-Nord de l’école Bellefeuille n’a plus de groupe de maternelle depuis cinq ans et pour la première fois cette année, elle n’a pu maintenir un groupe de 1re et 2e année. Peu nombreux, ces élèves sont plutôt scolarisés à l’école de Macamic, à 20 kilomètres.
« Il y a peu ou pas de nouveaux enfants qui sont dans ce secteur-là, soit par le biais de la natalité ou l’arrivée de nouvelles familles. »
On commence à comprendre que le défi est très grand de maintenir autant des services de qualité dans ce pavillon que l'obligation de socialisation et que notre obligation aussi de sécurité pour les enfants, parce que là, on réduit chaque année le nombre d’adultes qui interviennent dans ce pavillon-là, explique-t-elle.
Le CSS a donc amorcé l’analyse de la situation et déclenché le processus prévu dans sa Politique de maintien ou de fermeture d’une école, adoptée en mars 2021. Le conseil municipal d’Authier-Nord et les parents des élèves concernés ont été rencontrés et informés de la situation. La communauté sera consultée à son tour lors d‘une rencontre virtuelle, le 14 mars, à 17 h.
On aurait pu déclencher cette procédure bien avant, parce qu’on voit quand même une diminution de clientèle depuis plusieurs années. Mais on ne l’a pas fait, on a tenté autant comme autant de maintenir les clientèles dans ce pavillon-là et de maintenir les services. Mais là, on est au bout de pas mal de ce qu’on a pu faire, alors on n’a plus vraiment le choix d'amorcer le processus, affirme Isabelle Godbout.
Une table de travail du conseil d’administration du Centre de services scolaire du Lac-Abitibi recevra tous les commentaires et des recommandations seront faites au conseil, lors de la séance du 22 mars prochain.