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L’avenir du projet de loi sur l’éducation en français en Nouvelle-Écosse est incertain
Radio-Canada
Après une heure de débat, les membres de l’Assemblée législative à Halifax ne sont pas parvenus à une décision quant à l’avenir du projet de loi sur l’éducation en français. Le débat a été interrompu en plein milieu de l’allocution du député progressiste-conservateur, Timothy Halman, car le temps alloué était écoulé.
Ce projet de loi vise à mieux encadrer l'éducation en français dans la province, une première au pays.
Difficile de prévoir quand reprendra le débat. Étant donné qu’il s’agit d’un projet de loi privé, la reprise ne pourra avoir lieu que lors d’une journée de l’opposition et le débat pourrait donc être reporté à la prochaine session parlementaire, à l’automne.
Écrit en collaboration avec le Conseil scolaire acadien provincial (Conseil scolaire acadien provincialCSAP), le projet de loi non partisan, de 105 pages, a été présenté la veille aux membres de l’Assemblée par le député libéral, Ronnie LeBlanc.
Lors de la session, mercredi, le ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie, Colton LeBlanc, a pris la parole pour évoquer notamment la nécessité d’une étude approfondie du dossier.
Avant de poursuivre avec des modifications, je pense que c’est très prudent que le ministère de l’Éducation puisse avoir une analyse et une compréhension concrète du texte en français et en anglais, a déclaré le député d’Argyle.
Colton LeBlanc reconnaît que la patience du Conseil scolaire acadien provincialCSAP dans ce dossier est très mince, mais mise sur la poursuite du dialogue entre son gouvernement et les membres du conseil.
Une rencontre entre les deux parties prenantes est prévue à la mi-mai, a-t-il assuré, ajoutant que l’approche préconisée par l’ancien gouvernement sera renouvelée.
Une quarantaine de personnes étaient rassemblées devant l'Assemblée législative, mercredi après-midi.