L'Avalanche remporte la Coupe Stanley
Le Journal de Montréal
L’Avalanche du Colorado élimine le Lightning de Tampa Bay et remporte la Coupe Stanley pour la troisième fois de son histoire.
Les «Avs» ont battu le Lightning de Tampa Bay 2 à 1 lors du sixième match de la finale pour mettre la main sur le trophée de Lord Stanley, une première pour l’équipe évoluant à Denver depuis 2001.
Le sixième match de la finale de la Ligue nationale de hockey a été à l’image de la série : chaudement disputé. Le Lightning s’en voudra toutefois de n’avoir décoché que quatre tirs en troisième période alors qu’il tentait de créer l’égalité.
Les «Avs» ont pris l’ascendant de la rencontre en période médiane, menés par Nathan MacKinnon. Le Néo-Écossais a d’abord créé l’égalité en logeant un puissant lancer sur réception dans la lucarne, après avoir été repéré par Bowen Byram.
L’ancien du Canadien de Montréal Artturi Lehkonen a ensuite continué de bien faire paraître le directeur général Joe Sakic. L’attaquant finlandais a saisi une rondelle bondissante lors d’une montée à trois contre deux avant de surprendre Andreï Vasilevskiy d’un tir vif dans le coin gauche du filet.
Ainsi, après avoir envoyé les «Avs» en finale cette année - tout comme avec le CH, l’an dernier - il a été l’auteur d’une autre réussite au moment le plus opportun.
Parfois inconstant en finale, le portier Darcy Kuemper a rempli son mandat entre les poteaux des vainqueurs, réussissant 22 parades.
Son vis-à-vis, Andreï Vasilevskiy, n’a pas été en mesure de multiplier les miracles dimanche. Il a arrêté 28 des 30 tentatives adverses.
Au premier vingt, les «Bolts» avaient pris les commandes de ce match crucial grâce au 11e but printanier de Steven Stamkos. Le travail acharné de Nikita Kucherov et Ondrej Palat en échec avant a poussé Makar à commettre un rare revirement. Le capitaine du Lightning n’a eu qu’à pousser la rondelle entre les jambières de Kuemper pour ouvrir la marque.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.